Le jour où… J’ai créé une solution pour aider les artistes pendant la pandémie !
En février 2020, j’ai lancé seule la plateforme KLINK, pour mettre en relation des artistes tunisiens et des organisateurs d’évènements.
Mauvais timing : un mois plus tard, la pandémie frappait le pays, et les artistes se voyaient privés de concert du jour au lendemain. Comment réagir face à une telle catastrophe , pour le secteur, et pour ma société ?
J’ai cru qu’un an et demi de travail allait être ruiné par le Covid - mais paradoxalement, cette période m’a permis de mieux faire connaître le travail de Klink, et m’a même donné de nouvelles opportunités.
Comment ? Pendant le confinement, les artistes ont commencé à investir les réseaux sociaux, pour se produire en ligne, donner des cours, des concerts privés.
Nous avons eu l’idée de proposer une fonction “Chapeau”, pour permettre aux artistes de solliciter directement des dons auprès de leur communauté en ligne.
La loi sur le crowdfunding n’étant pas encore promulguée, il a fallu surmonter un certain nombre de difficultés administratives et légales, chercher une association avec laquelle travailler pour collecter des dons de manière légale, créer un système de paiement …
Au départ, les artistes eux-mêmes étaient assez sceptiques, ils y voyaient une forme de charité, mais finalement 45 artistes y ont eu recours entre avril et juin 2020 - avec un record de dons de 1500 dinars en 4 concerts pour un artiste tunisien.
C’était une action totalement bénévole, nous ne prenions aucune commission, mais cela a apporté de la notoriété à notre plateforme, et nous a fait connaître dans le monde du spectacle.
Et en 2021, cette initiative est devenue un festival en ligne, avec des partenaires médias et des sponsors, cumulant une moyenne de 80 000 vues par concert en ligne !